le covoiturage par Green Cove

Avez-vous remarqué chaque jour au feu rouge ou dans les bouchons que chacun est en règle général seul dans sa voiture? Et c’est pour faire changer cet état de fait que la société Green Cove a mis en place des solutions de covoiturage à destination des professionnels et des particuliers.
Si vous aussi vous souhaitez faire un geste en faveur de l’environnement en voyageant à plusieurs, rendez-vous sur Green Cove.

Pour une société de décroissance, Serge Latouche

Notre bonheur doit-il impérativement passer par plus de croissance, plus de productivité, plus de pouvoir d’achat, et donc plus de consommation? Pas nécessairement défend Serge Latouche dans son article « Pour une société de décroissance ». La société de croissance telle que nous la connaissons n’est pas soutenable. « Fondée sur l’accumulation des richesses, elle est destructrice de la nature et génératrice d’inégalités sociales. « Durable » ou « soutenable », elle demeure dévoreuse du bien-être. C’est donc à la décroissance qu’il faut travailler : à une société fondée sur la qualité plutôt que sur la quantité, sur la coopération plutôt que la compétition, à une humanité libérée de l’économisme se donnant la justice sociale comme objectif. »

Entendons nous bien, la décroissance ne signifie pas nécessairement une régression de bien-être. Il s’agit avant tout de réduire voire supprimer notre empreinte écologique. Puis, de chercher à relocaliser notre économie. Et enfin, d’arrêter la course à la production pour la production. Pour concevoir la société de décroissance  sereine et y accéder, le programme des 6 « R » vient à notre secours: réévaluer, restructurer, redistribuer, réduire, réutiliser, recycler. Six objectifs pour un cercle vertueux de décroissance. Utopie pourrait-on dire? Certes, mais chacun peut s’entendre à dire que les fondements du système actuel de croissance ne font plus leurs preuves et qu’il faut chercher ailleurs notre bonheur.

Extrait d’un article du Monde Diplomatique – novembre 2003

« Cradle to Cradle » – Une nouvelle marque certifiée

Selon la vision de l’architecte et styliste industriel William McDonough et du chimiste allemand Michael Braungart dans leur ouvrage « Cradle to cradle » (un nouveau concept marketing est né!), tous les produits fabriqués doivent être totalement recyclables ou biodégradables afin de pouvoir être réutilisés, enfouis, compostés ou incinérés sans risques.

Pour concrétiser leur philosophie, le livre est imprimé sur un « papier » fait de résines plastiques et de substances inorganiques qui est imperméable et solide mais intégralement recyclable. A quand la lecture dans son bain, d’un livre pas forcément fait pour bébé!

La marque de certification C2C est née de ce mouvement pour le recyclage en boucle. Plutôt que de chercher à réduire la consommation, il veut susciter une nouvelle révolution industrielle : il s’agirait de réinventer les processus industriels afin de produire des solutions propres et de créer une industrie où « tout est réutilisé – soit retourné au sol sous forme de ‘nutriments biologiques’ non toxiques, soit retourné à l’industrie sous forme de ‘nutriments techniques’ pouvant être indéfiniment recyclés ». L’objectif est de remodeler l’industrie et l’architecture en imitant l’équilibre des écosystèmes naturels. Cela peut sembler un rêve impossible, mais des sociétés du Fortune 500 qui savent ce qu’elles veulent travaillent déjà avec lui.

Pour en savoir plus

ça peut pas faire de mal… sur France Inter

Guillaume Gallienne nous emmène loin, très loin, en ballade littéraire du lundi au vendredi de 17h05 à 18h00 sur France Inter. La première fois que j’ai entendu cette émission, je ne savais pas qui la présentait, j’ai tout simplement été charmée par la qualité de la lecture qui nous était faite sur les ondes. A partir d’un thème défini, des extraits d’auteurs de tous horizons sont lus avec grâce, enthousiasme et talent. 55 minutes magiques de lecture!

Pour en savoir plus et réécouter une émission, « ça peut pas faire de mal »

KARCZEBY, portraits photographiques [2008-2009]

karczeby

Extrait de la série de portraits de paysans polonais : Karczeby

Une série de portraits de paysans polonais pour le moins surprenante…
par le photographe polonais Adam Panczuk.

Ils sont quelques paysans, une centaine tout au plus, à vivre et à défendre, en Podlasie, leur attachement viscéral à leurs terres, mais aussi au mélange organique qu’ils cultivent et qui les nourrit depuis des générations. Ce sont les Karczeby – un mot qui, dans leur dialecte, désigne une souche dont les racines restent dans le sol longtemps après que l’arbre a été abattu.